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Il s’agit d’un parcours de visite du village, ponctué de 46 panneaux illustrés de documents photographiques (essentiellement des cartes postales anciennes).
Les photographies informent particulièrement sur la vie dans le village au 20ème siècle, jusqu'aux années 80. On découvre aussi certains bâtiments emblématiques du village, dont la gare.
Voconces Anim', association à l'origine du livre « Luc Autrefois, traversée d'un siècle », propose à la demande des visites guidées.
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Découvrez le musée unique du dernier bourrelier de Luc, Max Roland, avec tous ses outils et créations. Le musée évoque l'époque où les animaux étaient utilisés pour le travail, contrastant avec l'ère actuelle des tracteurs. Les visiteurs peuvent ressentir une atmosphère calme et nostalgique, entre anciens et jeunes curieux.
Le Père Louis Froment, prêtre à Luc de 1955 à 1994, était passionné par la préhistoire, l'histoire, la géologie et le parler du Diois. Ses fossiles sont exposés en mairie, et un sermon prononcé par lui lors d'une Fête de la Lavande est disponible en traduction. Une exposition est accessible en visite libre aux heures d'ouverture de la mairie.
A l’origine du site
A deux kilomètres au Sud de LUC EN DIOIS, en direction de Gap et du col de Cabre, les visiteurs ne peuvent être que surpris par l’amoncellement gigantesque et chaotique de rochers qui s’offrent à eux. C’est le site du Claps. Du patois Clapas, amas de pierres. En 1442, une assise se détacha du flanc sud du Pic de Luc. En glissant, elle vint heurter en aval un éperon calcaire, se divisa, se brisa en blocs énormes et barra la Drôme en deux points. Ainsi se forma an amont le Grand Lac (5 kms de long environ) et en aval, le Petit Lac.
Légende du site
On a cru, et certains croient encore, que le Luc du Moyen Age disparut alors sous les eaux, ajoutant foi au récit de l’historien Aymar du Rivail, qui affirme avoir visité les lieux en 1553 (près de cent ans après l’éboulement) et avoir vu émerger de l’eau les restes de constructions importantes. Mais outre que le récit comporte des invraisemblances, on a la preuve aujourd’hui que l’emplacement de Luc n’a pas varié au cours des siècles.
Histoire du site
Le lac a son histoire : il donna lieu à des conflits entre seigneurs et riverains. Il devint en 1561, la propriété des Chartreux de Durban qui en firent une réserve de poissons pour leur monastère, mais eurent quelques peines à le défendre des maraudeurs. Il fallut l’intervention du Parlement de Grenoble puis de Louis XIV lui-même. Finalement, les maléfices reconnus de ces rives marécageuses firent envisager en 1753 son assèchement. Mais des rivalités engendrèrent de nouveaux procès et retardèrent les travaux jusqu’en 1788 … Et ce fut la Révolution… En 1804, sera percée la roche par où s’écoule les eaux du saut de la Drôme et sur laquelle passe la route. La nécessité d’éviter le Claps a également valu au site un magnifique viaduc, long de 244 m et de 44 m de hauteur, dont le tablier métallique a été entièrement reconstruit.
Ainsi cet éboulement qui en son temps fut ressenti comme une catastrophe et donna lieu par la suite à d’incessantes mésententes locales est devenu aujourd’hui un site magnifique, cher aux Diois, et une des curiosités du Dauphiné…
Il fait partie des « Sites Classés Patrimoine National» depuis 2004. PLUS D'INFORMATION
Cette balade familiale est particulièrement agréable.
A sept ou huit kilomètres au sud de Luc après le Claps, un parking a été aménagé sur la droite. Un panneau y présente le marais, et la randonnée qui permettra de le traverser sur les praticables très accessibles avant de revenir par l'est sur un chemin un peu plus difficile mais tout à fait abordable en famille.
Après avoir - très prudemment - traversé la route, on passe sous le pont du chemin de fer : immédiatement, on longe le ruisseau qui alimente la Drôme même en cas d'extrême sècheresse.
Le parcours d'un bon kilomètre sur un caillebotis permet de découvrir le marais, sa flore et sa faune, quelques panneaux apportant d'intéressants renseignements. Il n'est pas rare d'apercevoir des animaux comme des lézards, des libellules et même, en fin de saison, des moutons. Quant à la végétation, elle est remarquable avec ses roseaux, ses plantes variées et ses peupliers-têtards.
A la sortie du marais, le chemin permet de revenir par l'est. On est souvent un peu au-dessus de la zone que l'on vient de traverser : belles vues en perspective, et instructives ! On rencontre aussi une voiture dont l'histoire est expliquée par un panneau et encore nombre de fleurs et d'animaux dont des papillons.
Cette paisible visite aura duré entre une et deux heures.
Pour les plus courageux, les plus curieux aussi, reste la montée aux "Tours". Elle est très pentue, très ensoleillée mais courte (un kilomètre aller-retour, dénivelé : 25 mètres). L'effort est récompensé par une vue imprenable sur le marais et, au nord, sur le "Grand Lac de Luc" ainsi que des informations sur l'histoire du paysage que l'on domine, et même sur le Claps et le Pic de Luc qui ferment le paysage presque à l'horizon.
Au retour, près du parking, il sera aussi très agréable de pique-niquer et se reposer sur la zone remarquablement aménagée près de la rivière Drôme.
Sur la commune de La Bâtie des Fonds (1046m), le Conseil Départemental de la Drôme a aménagé un lieu fort agréable où l’on peut apprécier la fraîcheur des eaux, celle qui coule en abondance dans un bassin rustique et celles qui courent dans une végétation exubérante. Celle-ci a presqu'entièrement recouvert l'ancien village victime d'un glissement de terrain en 1936.
Le visiteur prend plaisir à parcourir le site sur des pontons, à répondre aux questions d'observation et à s'informer sur le tragique événement de 1936.
Après la visite, on peut poursuivre la route jusqu'au difficile mais si pittoresque col de Carabès (1261m). On découvre à mi-route le marais d'altitude de Carabès (site Natura 2000), et au sommet on respire à pleins poumons l'air frais des montagnes. Côté Hautes-Alpes, la descente permet de traverser de pittoresques villages et d'arriver dans le Pays du Buech et à Serres, jolie commune médiévale.